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Les diplômés bac+2 et bac+3 recherchés par les entreprises

22/02/2016

Des voix s’élèvent pour souligner la pression sociale qui s’exerce en faveur des études longues, au détriment des formations courtes. Il faudrait donc atteindre un niveau bac +5 pour réussir honorablement sa vie professionnelle… Résultat : une majorité des diplômés des formations courtes – brevets de technicien supérieur (BTS), diplômes universitaires de technologie (DUT) en deux ans, licences professionnelles ou bachelors en trois ou en quatre ans – prolongent leurs études.

Est-ce que les formations courtes mènent difficilement vers un emploi ? Non. D’après la plus récente enquête du ministère de l’enseignement supérieur, 92 % des titulaires d’une licence professionnelle travaillent trente mois après l’avoir décrochée. Pour les DUT, ce taux est de 88 %. Avec même le plein-emploi qui leur est garanti dans les secteurs de la santé et du social.

Au total, selon l’Insee, seulement 5,6 % des professions intermédiaires (de technicien à assimilé cadre) sont au chômage. Les spécialistes notent même une importante demande, voire des pénuries, dans les métiers techniques, ainsi que dans la banque et dans les assurances, à ce niveau de formation.
Horizon souriant

Les emplois difficilement pourvus expliquent en partie l’essor des licences professionnelles, quasiment gratuites à l’université, et des bachelors dans les écoles de commerce privées, au coût de 4 000 à 8 000 euros par an. Les écoles d’ingénieurs se sont mises, elles aussi, à proposer des bachelors, à l’instar de l’Ecole des arts et métiers ou, bientôt, de Polytechnique.

Les spécialisations sont en liens directs avec les attentes en termes d’emploi, et garantissent donc des débouchés. De leur côté, les responsables des DUT ou des BTS s’efforcent, eux aussi, de répondre au plus près aux besoins des entreprises de leur région.

Les professions intermédiaires sont donc recherchées. Certes, à l’embauche, les salaires sont moins élevés que pour un bac +5. Mais, selon la dernière enquête de l’IFOP pour Cadremploi, 48 % des cadres actuels (dont un tiers de femmes) le sont devenus par promotion interne ou à l’occasion d’un changement d’entreprise. Pour les formations courtes, l’horizon est donc, en général, souriant. Qu’on se le dise  !

Source : Le Monde de l'Education par Martine Jacot, Journaliste au Monde



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