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Emploi: pourquoi les jeunes diplômés ont des raisons d'espérer

05/02/2015

La confiance revient chez les jeunes diplômés, et ceci, indépendamment du fait qu’ils aient choisi de réaliser le début de leur carrière professionnelle en France ou à l’étranger et des difficultés qu’ils éprouvent toujours à trouver un premier emploi. Voici en substance les leçons à tirer du 4ème baromètre Deloitte/OpinionWay sur l’humeur des jeunes diplômés publié ce mardi 27 janvier.

 

D’une manière générale, la confiance à l’égard des employeurs chez ceux qui sont sortis il y a moins de trois ans des bancs de l’école progresse de 6 points par rapport à 2014, à 49%. "Même si cela reste encore plutôt faible, la tendance est là et elle va dans le bon sens", analyse Jean-Marc Mickeler, associété et DRH de Deloitte France. D’autant qu’elle progresse à la fois chez les personnes actuellement en poste et chez celles qui recherchent encore un emploi. Interrogés sur leurs chances de décrocher un poste dans les six prochains mois, ces derniers sont 51% à se dire confiants, 8 points de plus qu’en 2014.

 

La fin d’un long tunnel fait de désillusions et de galère? Il est encore trop tôt pour le dire car le chômage reste élevé et la recherche d’emploi synonyme encore de parcours du combattant pour un certain nombre de jeunes diplômés. Mais cette étude montre une amélioration des perspectives perçues par les plus jeunes actifs. Le résultat pour Jean-Marc Mickeler "des efforts d’adaptation des employeurs vis à vis des attentes de cette génération", plus demandeuse de transparence, de co-responsabilité et d’épanouissement personnel.

Voici les cinq raisons d’espérer (un peu):

 

  • Le taux d’emploi en hausse de 9 points sur un an

A la question "Actuellement, êtes-vous en poste dans une entreprise ou en recherche d’emploi?", 60% des sondés ont répondu par l’affirmative. Un chiffre en progression de 9 points par rapport à 2014. C’est également le meilleur résultat jamais mesuré par Deloitte. "Mais dans l’absolu, ce n’est pas non plus extraordinaire", nuance le DRH de Deloitte France. D’autant qu’on observe une progression des emplois en CDD (+8 points, à 31%).

 

  • 48% ont envoyé moins de 5 CV pour décrocher leur premier poste

"Il faut en moyenne envoyer 29 CV avant d’obtenir un emploi, contre 27 l’année précédente et 16 en 2013". Si ce résultat donne du grain à moudre à ceux qui disent que le marché de l’emploi reste difficile pour les plus jeunes, en réalité, il est très largement poussé vers le haut par les 12% des sondés qui ont envoyé plus de 50 CV. En revanche, près d’un jeune sur deux actuellement en poste a rédigé moins de 5 CV avant de décrocher le graal. D’ailleurs, il faut toujours 11 semaines pour obtenir un premier emploi, une durée sensiblement identique depuis deux ans.

 

  • Les entretiens d’embauche plus faciles à obtenir

L’année dernière, Deloitte se désolait de constater que 40% des jeunes diplômés en recherche d’emploi n’avaient obtenu encore aucun entretien d’embauche malgré l’envoi de CV. Cette année, les résultats sont beaucoup plus encourageants. La part des sondés qui n’ont pas été reçu en entretien a diminué de 16 points et, en moyenne, les jeunes diplômés ont réalisé un entretien d’embauche supplémentaire, l'équivalent d'une chance en plus pour rentrer sur le marché du travail. Signe que les recruteurs sont plus à l'écoute et les demandeurs d'emplois mieux intégrés dans le processus d'embauche. Des éléments qui contribuent à redonner confiance à ceux qui se sentent perdus. 

 

  • La France offre à nouveau des perspectives intéressantes pour les jeunes

Le sentiment de confiance des diplômés dans les perspectives professionnelles s’améliore. Ainsi 8 jeunes sur 10 estiment que la France présente des arguments pour leur avenir professionnel (+4 points). La qualité de vie, le management, la culture d’entreprise ou encore l’encadrement juridique des contrats de travail demeurent les principaux atouts de la France même s’il faut encore pouvoir intégrer ce marché du travail auparavant. Preuve de ce regain de confiance: les jeunes demandeurs d'emplois sont moins nombreux à envisager une expatriation (21% contre 27% en 2014). 

 

  • L’expatriation: pas un choix par défaut

Plus de la moitié des jeunes diplômés se disent qu’ils devront partir à l’étranger s’ils ne trouvent pas d’emploi en France. Mais, in fine, cette situation n’a motivé que 9% des départs. L’expatriation apparaît selon l’étude davantage comme un choix délibéré d’apprendre une autre culture (36%), d’évoluer dans un milieu professionnel différent (43%) que comme une décision contrainte par les faiblesses du marché du travail français. D'ailleurs, ils sont 30% à vouloir partir pour toute la durée de leur carrière. Un vrai choix de vie. 

Méthodologie: étude réalisée par OpinionWay pour Deloitte à partir d’un échantillon de 1.000 personnes représentatif des jeunes ayant achevé leurs études, titulaires d’un diplôme de niveau Bac à Bac+5 depuis moins de 3 ans et en poste ou en recherche d’emploi dans le secteur privé. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 14 janvier 2015.

 

La réponse qui tue:
39% des jeunes diplômés estiment que les compétences qu'ils ont acquises lors de leur cursus scolaire ne correspondent "jamais ou rarement" aux attentes des entreprises. Ceux qui sortent de grandes écoles sont 20% à dire que ce qu'ils ont appris ne leur sert "jamais". Pour Jean-Marc Mickeler, "ces diplômés ont l'impression qu'ils vendent surtout leur potentiel aux recruteurs. Ils apprennent beaucoup plus vite que les autres".

 

Par Laure-Emmanuelle HUSSON

Source : challenges.fr



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